La crise des droits TV frappe de plein fouet l’Arkema Première Ligue, mettant de nombreux clubs féminins en grande difficulté. Plus d’un tiers des équipes sont désormais à vendre, attirant déjà l’intérêt d’investisseurs américains et anglais.
Cette situation complexe pousse certains clubs masculins possédant une section féminine à prendre des décisions radicales. Jean-Michel Aulas, figure influente du football français, explique : “Cette situation très difficile fait poser un nombre de questions aux clubs masculins qui ont une section féminine et se disent qu’il faut soit se séparer ou supprimer l’équipe féminine.”
Le Havre et Reims envisagent de se séparer de leur section féminine, tandis qu’à Dijon, la décision est déjà actée. Montpellier y réfléchit également. Des clubs comme Soyaux, Yzeures, Issy 92, Bordeaux ou encore Dijon sont touchés par ces difficultés, témoignant de la fragilité croissante du football féminin professionnel en France.
Alors que les clubs cherchent des solutions pour surmonter cette crise, l’avenir de plusieurs équipes reste incertain, mettant en lumière les défis structurels du football féminin face à de telles turbulences.
Agbémégno DAGBOVI