La Coupe du Monde : c'est fini pour les Bleues ! Alors qu'elles ont dominés le match dans tous les secteurs de jeu, les tricolores s'inclinent face à l'Allemagne...
Un match très accroché
Depuis quelques jours, la presse ne parlait plus que de ça et rapidement, 2 camps s'étaient formés : ceux qui pensent que c'est possible et ceux qui disent que ça l'est... Bienvenue en France, le pays du chauvinisme !
Cela dit, compte tenu de la physionomie du match, tout le monde avait raison. Alors comment et pourquoi ce soir, ça n'a pas voulu penché en faveur de la sélection nationale française ?
Avec un 11 de départ costaud, Philippe Bergeroo a voulu croire en celles qui ont bien travaillé lors des derniers matches : Elodie Thomis, Marie-Laure Delie, Eugénie Le Sommer, mais également donner une nouvelles chance à Amel Majri en l'alignant à la place de Laure Boulleau. Dans l'idée, c'était certainement l'une des meilleures solutions sauf que... comme je l'avais évoqué la dernière fois, la charnière Thomis / Delie c'est du soit ça passe, soit ça casse... Ce soir, ça n'est pas passé en dépit de très belles occasions qu'elles ont su se créer.
Le plus terrible, à vrai dire, c'est qu'en dehors de Louisa Necib, personne n'a su déjouer le piège Allemand.
Pour autant, ce n'est pas une grande équipe qui a gagné ce soir, le jeu proposé était loin d’être séduisant que ce soit en attaque ou en défense.
Alors quoi ? Tout d'abord, un arbitrage approximatif qui aide toujours celles qui jouent le plus mal au détriment de leurs adversaires et pour des raisons qui nous échapperons toujours.
Il y a aussi le manque de logique des remplacements : pourquoi attendre aussi longtemps ? Pourquoi ne pas avoir tenté X plutôt que Y ? Je vous vois venir, vous allez lire ces quelques lignes et vous dire que "elles ont fait des bonnes entrées les remplaçantes !" Oui, je confirme sauf qu'on avait mieux sur le banc pour tuer le match.
Puis, il y a cette belle de la gagne que Gaëtane Thiney ne parvient pas à exploiter... A ce niveau là de la compétition, ça ne pardonne pas et cela explique aussi comment l'on passe du statut de titulaire incontestable à celui de joker.
Enfin, il y a Annike Krahn, qui pour info ne jouera pas au PSG la saison prochaine, mais qui a fait ce soir un très gros match. Pas un match parfait, mais une prestation solide dont la Mannschaft a le secret.
Reste à vous dire que perdre aux tirs au but, ça fait du mal au moral d'une équipe et qu'il va falloir rapidement reconstruire plus beau, plus fort, plus grand pour en fait un mauvais souvenir.
Tout ça ne changera pas l'issue de ce match, la France ne gagnera pas sa 1ère Coupe du Monde cette année et n'ira même pas en 1/2 finale et les larmes de Claire Lavogez doivent laisser place à la suite de l'aventure : les JO de Rio.
Merci les Bleues
Koralee Cano
Crédits : Fifa / Sport'n'Pics