Le but marqué par Hegerberg, qui aurait permis à Lyon de pousser Paris en prolongation, a t-il été injustement refusé ? On vous récapitule l'action. Sur un corner tiré de la droite par Lucy Bronze, Griedge M'Bock parvient à jouer le ballon de la tête. Le ballon revient au second poteau vers Hegerberg qui reprend à son tour de la tête dans le but laissé vide par Cristiane Endler, la gardienne parisienne.
Les Lyonnaises sautent de joie, mais pas pour longtemps. L'arbitre invalide le but, a priori pour une faute lyonnaise sur la gardienne de but. Après le coup de sifflet final, Eugénie Le Sommer exprime son sentiment d'injustice au micro de France Télévisions. Pour elle, il n'y avait aucune faute et le but lyonnais était parfaitement valable. Et il est vrai qu'en revoyant les images, la faute en question ne semble pas évidente. Sur les ralentis, il semblerait que ce soit Erika qui fasse tomber sa propre gardienne.
Autre sujet de discorde : la reprise du match
Mais les Lyonnaises, et leur coach Reynald Pedros en tête, reprochent également à l'arbitre d'avoir décidé la reprise du match, interrompu pendant plus d'une heure par de violents orages à la 58e minute. Or le règlement stipule que si le match est arrêté en seconde période et que l'interruption dure plus de 45 minutes, alors la Commission des Compétitions doit fixer une date de report.
Reynald Pedros et son président Jean-Michel Aulas ont tout fait pour convaincre le corps arbitral de reporter cette finale, comme la loi le stipule. Les joueuses ont même refusé dans un premier temps de revenir sur la pelouse, avant de céder, résignées, dans un second temps. On connaît la suite.
Se sentant doublement lésé, l'OL a fait savoir qu'il ne comptait pas en rester là. Le club rhodanien envisage en effet de déposer une réclamation pour faire rejouer le match.
Arnaud Le Quéré
