En conférence de presse de l'équipe Suisse, la coach Martina Voss-Tecklenburg, Caroline Abbé et Ramona Bachmann sont intervenues avant leur choc face à la France en vue de la qualification pour les quarts de finale de l'Euro 2017. Leurs réactions.
Ramona Bachmann
Nous savons que nous devons gagner ce match afin de nous qualifier pour le quart de finale, mais nous avons une grande anticipation et nous ferons tout pour quitter le terrain en tant que vainqueurs.
Caroline Abbé
Ce sera notre premier match en fin de soirée (20h45) et ce sera une longue journée, mais je le souhaite. La séance de formation nous a donné confiance aujourd'hui et nous sommes adaptées au terrain.
Question mondiale de la BBC:
Voss-Tecklenburg: À la fin du jeu, c'était toujours notre objectif d'atteindre les quarts de finale. Il était également clair pour nous que nous devrions obtenir au moins 6 points dans ce groupe très dur et très égal pour atteindre cet objectif. Si nous pouvons le faire, cela aura un très grand sens pour nous, car c'est notre premier championnat d'Europe pour la Suisse, ce qui va en soi affecter beaucoup de choses, beaucoup de choses positives, et nous le savons peut-être aussi quelque chose d'historique sportivement. Cela entraînera un effet positif encore plus grand pour le football féminin et le sport féminin dans son ensemble. Aussi pour le développement ultérieur, pour notre équipe et pour l'esprit [du football féminin]. Donc, ce serait génial si nous pouvions l'atteindre.
France Télévision : Est-ce que l'agressivité de l'Islande et le bon résultat de l'Autriche contre la France vous donne un espoir supplémentaire pour ce match contre les Bleues et qu'un exploit pourrait être réalisable?
Caroline Abbé : Il est évident que les trois points contre l'Islande et l'autre bon match nous ont donné plus d'espoir dans nos propres capacités, car nous n'avions pas trop au début du match contre l'Autriche. Nous avons regardé le début du match de la France contre l'Islande et avons vu que l'Islande était très agressive et que cela a fait mal à la France dans une mesure, ce qui pourrait être l'une de nos armes à utiliser contre la France demain.
Eurosport Question: Caroline [Abbé] comment avez-vous perçu cette équipe française jusqu'ici, qui connaissez-vous dans cette équipe et y a t-il une zone de cette équipe que vous jugez plus forte que les autres?
Pour Ramona [Bachmann] Que savez-vous de cette équipe française et qu'attendez-vous demain de cette confrontation?
Caroline Abbé : Personnellement, je ne connais pas les joueuses, mais je connais beaucoup la ligue française et je l'ai vu se développer, principalement par la télévision. La France est une équipe très technique qui utilise beaucoup de passes courtes et des combinaisons, elle est très forte. Donc oui, je m'attends à une équipe qui veut prouver qu'elle est encore sur un haut niveau et ne s'abstient pas de se défendre contre nous.
Ramona Bachmann : Je le vois de manière similaire à Caro, c'est une équipe très forte et professionnelle, techniquement très polyvalente, mais je pense qu'ils ont eu des problèmes dans les derniers matchs, l'un contre l'Islande mais aussi contre l'Autriche et qu'elles ne sont absolument pas imbattables.
Tagesanzeiger Question: Martina, Caroline [Abbé] est ici avec nous, cela signifie-t-elle qu'elle est en forme et jouera demain?
MVT: Caroline est-elle en forme? Est-ce qu'elle va jouer demain, (murmurant pour journaliste)? Vous savez, en principe, je ne dis jamais rien sur la liste en conférence de presse avant les matchs.
SDR Sport Question: Martina, après le premier match, vous avez passé beaucoup de temps à traiter la défaite et à communiquer beaucoup avec vous, alors qu'avez-vous fait ces trois jours après le match contre l'Islande et qu'avez-vous réglé?
MVT: Bien, l'accent n'a pas beaucoup changé. C'est toujours sur le fait que nous avons un grand et très dur match devant nous [contre la France] et bien sûr, nous sommes heureux de la position dans laquelle nous sommes, parce que nous savons tous, toute l'équipe et le personnel nous savons que nous avons a réaliser quelque chose encore et il est important pour nous de montrer la meilleure performance possible demain sur le terrain. Et c'est très, très difficile contre une équipe de classe mondiale. Nous sommes tous conscients de cela et c'est sur cela que nous nous concentrons. Principalement, c'était aussi en régénération. C'était un jeu très difficile contre l'Islande qui a coûté non seulement pour les joueuses islandais, mais aussi pour nous des ampoules et des bleus et hier, j'ai remarqué que nous manquions de fraîcheur. Aujourd'hui, à la fois mon estimation, mais aussi les commentaires des joueuses, souligne que c'est déjà beaucoup plus positif. Nous savons que nous devrons livrer beaucoup [contre la France] et nous nous concentrons sur cela, en analysant l'adversaire comme toujours, mais en examinant ce que nous voulons faire sur le terrain pour créer de bonnes chances d'atteindre notre objectif.
NZZ Question: Martina, vous devrez jouer un rôle différent contre la France que vous l'avez fait contre l'Islande et l'Autriche, est-ce que vous l'aimez [le rôle de l'outsider] mieux et est-ce un avantage?
MVT: C'est quelque chose que je ne peux probablement pas répondre qu'après la rencontre. Le fait est que nous sommes encore confrontés à une pression. Bien sûr, la France est confrontée à une certaine pression, mais ils ont seulement besoin d'un point pour passer à l'étape suivante et ils n'ont pas pu s'accroître selon leurs propres exigences et leurs qualités, mais cela ne nous intéresse que marginalement. Parce que nous devons nous concentrer sur nous-mêmes et j'espère que ce rôle [comme l'outsider] nous convient mieux. Et je l'espère.