Les filles de l’équipe nationale avaient entamé une grève le mois dernier. Leur mouvement est en passe de déboucher sur un accord historique.

Appel entendu. Les joueuses de l’équipe nationale du Canada ont fait plier leur Fédération. Ls championnes olympiques en titre pourraient même donner de bonnes idées à d’autres sélections. Car le jour même de la journée de la femme, l’accord pourrait être historique. Les coéquipières de la lyonnaise Vanessa Gilles ont ainsi obtenu que leurs rémunérations soient les mêmes que celles de leurs homologues masculins. Un accord a été trouvé après un mois de remous. Peu avant la mi-février, les joueuses canadiennes lançaient une grève pour obtenir une égalité salariale. Un mouvement d’ampleur qui emportait même le président de la Fédération Nick Bontis, conscient par la nécessité de changement et qui démissionnait de son poste.

 

L’accord trouvé avec les nouveaux responsables de la Fédération n’est pour le moment que provisoire et porte sur une rémunération en fonction des résultats de la sélection mais aussi sur des primes de match. Un pas en avant avant la signature d’une convention collective globale, toujours en discussion.

. La rédaction