Les joueuses françaises malgré leur talent et leurs performances, sont souvent perçues comme sous-cotées sur la scène internationale. Depuis l'avènement du Ballon d'or féminin jamais une française n'a été au sommet du classement malgré les belles performances de l'OL sur la scène européenne.
Des stars comme Wendie Renard, Amandine Henry ou Eugénie Le Sommer ont pourtant marqué l’histoire du football féminin, avec des titres en club notamment avec l’Olympique Lyonnais, (dominateur en Ligue des champions) avec des performances solides.
L'équipe de France est-elle un handicap?
L'équipe de France féminine n’a jamais remporté de titre majeur, comme la Coupe du monde ou l’Euro, ce qui contribue à une moindre reconnaissance mondiale. Les joueuses françaises ont longtemps échouées en quart de finale lors des grandes compétitions. Malgré les belles prestations en club et en ligue des champions notamment avec les huit titres de championnes d'Europe de l'Olympique lyonnais et le Paris SG avec ses deux finales, les joueuses françaises n'ont jamais fait mieux qu'une septième place acquise par M-A Katoto. Alors que des joueuses comme Wendie Renard et Eugénie le Sommer au sommet de leur art pouvaient prétendre à cette récompense individuelle.
Une première ligue Arkema sous exposée médiatiquement.
Les joueuses françaises souffrent également d’un déficit de visibilité médiatique par rapport à des joueuses d’autres nations, comme les Espagnoles ou les Anglaises, dont les championnats et sélections bénéficient d’une couverture plus large et d’un marketing plus agressif. En France, le football féminin, bien qu’en progression, reste moins soutenu financièrement et moins populaire que le football masculin. Les infrastructures, les salaires et les investissements dans la formation sont souvent en décalage par rapport à des pays comme les États-Unis ou l’Angleterre, où le football féminin est davantage professionnalisé. De plus, les attentes élevées placées sur les Bleues, souvent considérées comme favorites dans les grandes compétitions, contrastent avec leurs résultats en demi-teinte, ce qui peut donner l’impression d’un potentiel inexploité.
Malgré cela, le vivier de talents français reste impressionnant, et une meilleure valorisation médiatique et institutionnelle pourrait permettre aux joueuses de rayonner davantage à l’avenir.
Kossigan AGAMAKOU
© Crédit Photo : Footeuses