Capitaine de la rencontre de Coupe de France entre Metz/Rodez, Audrey Cugat a mené d'une main de maître son équipe ruthénoise vers la victoire, bien épaulée par Flavie Lemaître. On l'a interrogé à la fin du match pour avoir son ressenti. 

 

"ça nous permet de continuer un tour de plus"

Vous avez fait un bon match aujourd'hui ? 
Oui c'était assez intensif donc on a essayé de répondre présentes au niveau des duels parce que c'était ça qui nous était imposé aujourd'hui. Après le score est positif dans ce match donc ça fait plaisir, ça nous permet de continuer un tour de plus.

Dimanche dernier vous avez eu un match aussi qui était difficile contre Guingamp, vous avez essuyé une défaite. C'est ça aussi qui vous a boosté pour ce match là ? 
Après la Coupe c'est vraiment assez différent, on essaye de prendre match par match, d'essayer de passer les tours petit à petit. Alors que le championnat c'est sur un plus long terme. C'est vrai que Guingamp ça nous a mis un petit peu à défaut mentalement parce qu'on prend un but dans les dernières minutes alors qu'on domine, sur un contre. Après c'était un match équilibré, je dis pas l'inverse... Mais cette victoire elle nous fait du bien surtout pour aborder Bordeaux, la semaine prochaine.

Voilà Bordeaux c'est donc votre prochain match, comment vous l'appréhendez ? 
Après on est toujours assez fortes mentalement face au mur. On a gagné nos matchs sur nos concurrents directs pour le maintien sur la phase aller, à nous de faire la même chose sur la phase retour.

 

"on avait ce petit coup de pouce à chaque fois, qu'on a pas cette année"

 

Là comme on en avait parlé avec Flavie Lemaître vous connaissez une saison assez mitigée on va dire ? 
Oui après c'est une saison mitigée par rapport à l'année dernière. Je pense que c'est plutôt la saison passée, qui était vraiment un très très bon exercice, où tout nous réussissait, on avait ce petit coup de pouce à chaque fois, qu'on a pas cette année. Après si on regarde plus loin, les années précédentes, c'était des saisons à l'image de celle-là, où on avait des moments un petit peu plus difficiles, on était moins régulières sur l'ensemble de la saison donc faut s'accrocher mentalement et puis on a notre destin entre les mains donc on va tout faire pour se sauver.

J'ai vu que tu avais évolué à Toulouse au début de ta carrière, en équipe réserve pendant quatre saisons, avant de gravir les échelons et de signer à Rodez. Ce sont deux clubs qui sont très liés on va dire ? 
Enfin moi après c'est plutôt particulier parce que j'ai grandi à Toulouse, oui j'ai fait toutes mes gammes au TFC. Je suis partie quant on est descendu en D2, parce que Rodez m'a appelé et que j'ai ma famille, je suis née dans l'Aveyron donc ça me permettait aussi de me rapprocher de mes grands parents et de mes proches. C'était surtout ce côté là. Dans les installations [du club à Rodez] je m'y retrouve aussi donc c'était un bon choix.

 

"Si on me provoque pas, y'a pas de soucis."

 

Toi tu es un peu l'une des plus expérimentées de l'effectif rhodanien, face à Metz tu as sorti ton caractère de leader ? 
Après on s'est fait un peu bousculer donc je réponds. Si on me provoque pas, y'a pas de soucis. Mais c'est vrai que là, si on se fait pousser alors que le ballon il est de l'autre côté du terrain, c'est juste que je vais pas me laisser faire, personne n'a envie de se faire bouger, on est obligée de répondre mais tout le groupe a suivi. Après voilà je m'excuse pour mon dernier geste, parce que je suis arrivée en retard, et je m'étais blessée moi aussi donc non j'espère ne pas avoir mauvais esprit [à cause de ça].

Dernière question, on a vu que tu avais fait deux apparitions en équipe de France B. C'est peut être un objectif pour toi d'y retourner pour apporter une certaine expérience au groupe ? 
Oui j'ai fait quelques sélections. Heu (sourire) je suis plutôt sur la fin (rires) donc, je suis pas sûre d'avoir le niveau. Après voilà je fais mes matchs en club et puis voilà non non vraiment (sourire).

 

Photo : Rene Bach Photos Foot au Féminin

Dounia MESLI