Il y a les grands matches et les grosses prestations. Et face à Wolfsburg, Amel Majri a eu forte à faire dans son couloir entre l’intenable Caroline Hansen et les montées régulières d’Anna Blässe. Majri, par moments en grosse difficulté, a su réaliser une grosse dernière demi-heure, essentielle pour tenir cette qualification. Quelques mots avant un repos mérité.

 

« On a eu cette qualification à la clé même si on a perdu le match. Au final, on est super contentes d’être passées. »

Vous avez eu beaucoup de travail défensif à faire face à Caroline Hansen, un match compliqué...

« On savait que sur les côtés les excentrées étaient souvent dans la percussion et que fallait bien les gérer, elles allaient vite. Après sur deux, trois fois on a pu se faire éliminer mais voilà on a aussi gagné nos duels et par la suite on a été costauds même si on prend ce penalty. Mais voilà, on est contentes du résultat. »

On a l’impression que vous avez été un des thermomètres de l’équipe, que ce soit dans la difficulté ou dans les phases plus positives

« Oui c’est vrai, je me suis réveillée un peu quand on a pris le but puisque j’ai pris le couloir plus souvent. C’est à ce moment-là que je l’ai pris. Après c’était vrai que j’étais moins sollicitée en première mais voilà, on avait ce 2-0 et on voulait pas prendre de buts. Mais on voulait aussi quand même attaquer et gagner ce match. »

On a vu beaucoup de solidarité entre vous Wendie Renard et Alex Morgan côté gauche. C’était important pour aller au bout de ce match ?

« C’est sûr psychologiquement, pour le mental, quand on voit les efforts d’Eugénie ou d’Alex qui reviennent parce que c’est vrai que les latérales de Wolfsburg, elles montent beaucoup donc voilà quand on les voit revenir jusqu’à la ligne de corner [pour nous aider] c’est un bon truc pour nous. »

 

photo: Maya Mans

Hichem Djemai