Double buteuse et désormais installée dans le rôle de capitaine par Corinne Diacre, Amandine Henry est revenue en zone mixte sur le match face au Ghana. Agréablement surprise par ses adversaires du jour, la milieu de terrain a livré son analyse sur cette victoire large des Bleues.

 

« Face au Ghana, même si sur le papier, on paraissait (…) facile, en première mi-temps on l’a eu quand même dure. On a pas forcément trouvé les bons décalages et elles se sont bien battues. Après, je pense qu’en deuxième, elles ont manqué un peu de physique et nous, on a été un peu plus justes techniquement donc c’est ce qui nous a facilité la tâche. »

 

« C’était bien de se confronter à ce genre d’équipes parce qu’on a pas forcément l’habitude de ce style d’équipes, physiques, battantes et même techniques parfois. J’ai été agréablement surprise et elles ont de bonnes petites joueuses. »

 

Être une cadre de l’équipe de France

 

« On essaye d’amener aussi les plus jeunes vers un peu plus d’expérience, et puis c’est aussi notre rôle, c’est notre devoir aussi. Nous, on nous l’a transmis et puis voilà, il faut montrer l’exemple. Après, on fait pas tout, toutes seules non plus. Heureusement que les jeunes sont là pour amener un peu de folie et c’est ce qui fait le charme de cette équipe parce qu’il y a un peu de tout. »

 

Comment expliquer les difficultés de l’équipe de France en première période ?

 

« On est tombées contre une équipe du Ghana qui était très battante, elles ont pas laissé beaucoup d’espaces, elle faisait pas n’importe quoi avec le ballon non plus. Elles ont beaucoup de mérite. Après, je pense que techniquement, on a pas été assez justes. On a pas mis assez de mouvement en première période et voilà, on a rectifié ça pour la deuxième (…).

 

« Quand on met un peu plus de mouvement, forcément, ça va un peu plus vite, et on fait un peu plus tourner le ballon. C’est pas nous qui courrons plus vite que le ballon, au contraire. Donc, oui, on essayé de mettre ça en place et ça a marché, sur coups de pied arrêtés aussi, donc c’est bien. »

Hichem Djemai