Pour le journal L'équipe, la capitaine de l'équipe de France Amandine Henry et son homologue chez les hommes, Hugo Lloris ont participé à un "entretien croisé". Parallèlement à Hugo Lloris, la milieu de terrain française a donc évoqué ses débuts dans le football, comment elle est devenue professionnelle, son rôle actuel de capitaine en équipe de France et ses projets d'après-carrière.

 

"A la base, quand je jouais au foot, je n'étais pas censée devenir professionnelle, ça n'existait pas." Pour Amandine Henry, vivre de sa passion du football n'a pas toujours été une évidence, malgré tout son talent. Même aujourd'hui, devenir footballeuse professionnelle et bien vivre de son métier est extrêmement difficile. Mais la milieu de terrain des Bleues n'a pas lâché, a continué dans cette voie incertaine et en a été récompensée. 

" (...) C'est au fur et à mesure que tu te prends au jeu, raconte t-elle. Le football féminin se développe, et un jour, on te propose un contrat professionnel, là, tu sautes au plafond. Tu te dis : « Je vais vivre de ma passion ! » Ca a été exceptionnel." L'équipe lui a ensuite demandé ce que c'était que d'être capitaine de l'équipe de France. Elle a répondu tout simplement : "C'est de savoir remuer ses troupes, d'avoir un relais entre le staff et le groupe, qui est important."

 

 

"Entraîneure sur les terrains pas pour l'instant"

 

La capitaine de l'équipe de France se verrait-elle devenir par la suite sélectionneuse des Bleues ? Comme Corinne Diacre l'a fait récemment, ou encore Didier Deschamps chez les hommes ? Pour Amandine Henry, il n'en est pas question pour l'instant. "Moi personnellement peut-être pas entraîneure, bien que je passe quand même mes diplômes, parce que l'on ne sait jamais. J'aimerais rester dans le foot féminin parce que ce sport m'a apporté tellement de choses dans ma vie que je me sens un peu redevable. Et je pense que le foot féminin en a vraiment besoin. J'aimerais être un exemple pour les plus petites, pour l'avenir. Mais entraîneure sur les terrains pas pour l'instant."

Arnaud Le Quéré