Alors que l’Olympique Lyonnais s’apprête à affronter son dauphin, le Paris Saint-Germain, lors du choc de cette 21e journée de D1. Ada Hegerberg se livre sur sa soeur, Andrine, qui a rejoint le club de la capitale en janvier dernier. Un duel dans le duel pour ces deux soeurs norvégiennes qui s’affrontent pour la première fois.
« Je pense que [Paris] c’est un endroit très bien pour elle. C’est une joueuse avec une finesse technique. Et je pense qu’en France, les gens ils apprécient ça. C’est une joueuse qui réfléchit beaucoup, qui sent le foot. Je lui ait dit que la France c’est une bonne chose, après ça s’est fait très vite. Même moi je n’étais pas au courant. Mais je suis très contente pour elle qu’elle soit au PSG car c’est une grande étape pour sa carrière. »
C’est la première fois que vous vous affrontez en clubs professionnels ? Comment tu appréhendes cette rencontre ?
« Oui c’est la première fois. Nous on a envie de gagner, soeurs ou pas. Après je pense que ce sera plus difficile pour nos parents et la famille. »
Est-ce qu’elle n'a pas un peu de mal à s’adapter au jeu parisien ?
« Je lui ait dit : c’est ça le plus haut niveau. Tu ne vas pas rentrer dans le cadre tout de suite. Faut tenter sa chance match après match. Montrer son niveau tous les jours à l’entrainement. Et là de plus en plus elle [Andrine Hegerberg] joue. Elle était titulaire ou fait des entrées. Donc petit à petit elle prend sa place. Et je sais qu’elle va le faire. »
Il lui faut du temps donc ?
« Tout le monde à besoin de temps. Puis elle est venue à la mi-saison [au mercato d’hiver], ça aussi c’est un challenge. Mais y pas d’excuses. Elle va grandir petit à petit dans cette équipe. »
Elle est comment Andrine, dans la vie de tous les jours ?
« On a deux personnalités totalement différentes. Je suis peut-être plus ouverte qu’elle. Elle est peut-être plus réservée mais quand tu la connais elle parle beaucoup. Elle essaie d’apprendre le français et l’italien le week-end. Et elle a déjà un peu parlé français donc toutes les filles étaient impressionnées (rires). »
L’an prochain tu la rejoins au PSG ou pas ?
(Rires) « Non ! Moi je reste à Lyon. »
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Propos receuillis par Dounia Mesli et avec Vincent Roussel
Photo : Ryszard Dreger
