Alors que la Fédération Française de Football a annoncé la prolongation de son partenariat avec Arkema pour trois saisons supplémentaires, les regards se tournent vers l’échéance majeure qui attend l’équipe de France féminine cet été : l’Euro 2025 en Suisse.
Une vitrine nationale à reconstruire
Philippe Diallo, président de la FFF, n’a pas éludé les attentes. « L’équipe de France, c’est évidemment la vitrine de notre football féminin », a-t-il affirmé, en reconnaissant la « petite déception » de l’année précédente, marquée par l’échec des Bleues à atteindre le podium olympique à Paris. Depuis, un nouveau cycle a été enclenché avec Laurent Bonadei à la tête de la sélection, succédant à Hervé Renard.
Des signaux positifs avant l’Euro
Malgré cette transition, les premiers résultats sont prometteurs. Les qualifications pour la Ligue des Nations ont été menées avec brio, ouvrant les portes du Final Four à l’automne. « C’est très encourageant », souligne Diallo, qui voit dans ce parcours un signe fort de renouveau.
Mais l’enjeu de l’été reste colossal : décrocher enfin un titre majeur. Et le tirage au sort n’a pas épargné les Bleues. Le groupe B de l’Euro 2025 est redoutable, avec l’Angleterre, les Pays-Bas et le pays de Galles. « Un groupe de la mort », selon le président, où « la lutte va être très, très serrée ».
Un objectif clair : le titre
La Fédération affiche clairement ses ambitions : « Chaque fois qu’il y a un grand tournoi, on part avec cette ambition de se dire : cette fois-ci, on va aller au bout. » Une volonté réaffirmée alors que le football féminin tricolore cherche toujours son premier sacre continental ou mondial.
Avec une équipe rajeunie et en reconstruction, la mission de Bonadei sera donc cruciale : faire de la Suisse le théâtre d’un tournant historique pour le football féminin français.
Photo : FFF