Très peu sollicitée lundi soir face à l'Uruguay (6-0), Sarah Bouhaddi a livré son analyse du match. La gardienne de l'équipe de France a loué l'état d'esprit et la prestation des joueuses qui ont débuté au coup d'envoi, notamment Valérie Gauvin en attaque. En précisant que dans le domaine offensif la variété des profils de joueuses faisait que rien n'était figé dans la tête de la sélectionneuse Corinne Diacre. 

 

Journaliste : On peut parler de "sourire retrouvé ce soir ?"

 

Oui (sourire). On n'a pas perdu ! Après une défaite comme celle de l'Allemagne il y a forcément de la déception mais le groupe vit très bien, on a retrouvé le sourire et ce soir on avait vraiment envie de gagner le match, avec la manière. Il y a eu des hauts, il y a eu des bas mais on a réussi à répondre présentes. 

 

 

Journaliste : Qu'est-ce qui fait du bien dans cette victoire ? Est-ce la façon dont vous gagnez ? Le score ?

C'est la victoire tout simplement, et de marquer des buts. C'est toujours difficile d'en marquer, on l'a fait avec brio ce soir. 

 

 

Journaliste : (rires) Vous avez joué ce soir ?

(Etonnée) Vous parlez de moi ?

 

 

Journaliste : Oui ! Disons que ce soir vous n'avez pas eu beaucoup de travail !

Oui, c'est une discussion que j'ai eue d'ailleurs avec la coach ! Le fait de rester concentrée tout au long du match c'était important. Ce soir ça m'a permis de travailler cet aspect-là. 

 

 

Journaliste : Sur ce match-là on a retrouvé des vertus qui avaient peut-être manqué face à l'Allemagne, notamment l'agressivité ou le fait de trouver des solutions face à une équipes qui avait verrouillé les côtés. Ce soir vous avez senti la différence ?

Oui, ce qui nous avait fait défaut face à l'Allemagne, c'est ce qui nous avait permis de remporter les matches précédents. Ce soir on avait comme consigne de mettre un pressing et d'être agressives dès le début du match. Il a manqué quand même un peu d'impact en première mi-temps, on les a laissées un peu trop jouer. A la mi-temps la coach a recadré un peu tout ça.

 

(Concernant l'animation offensive) "On a des profils complètement différents avec deux joueuses axiales, que ce soit Valérie Gauvin ou Marie-Antoinette Katoto. Aujourd'hui c'est Valérie qui a démarré, ça lui a souri du point de vue de la finition. Comme je l'ai déjà dit, on est un groupe, pas juste une équipe et un onze de départ. On est obligées d'avoir des options différentes. C'est ce que le coach a mis en place aussi ce soir."

 

***Crédits photo : Manu Cahu

. La rédaction