En zone mixte, on a retrouvé Mylène Chavas remise de son violent choc avec une Néo-Zélandaise à la sortie de son but pour repousser un ballon dans les airs. Mal retombée, la gardienne des Bleues a dû laisser sa place à Justine Lerond.

 

 

Coeurs de Foot - Mylène, j'imagine très déçue et frustrée de ce match et d'être sortie en plus de cela suite à ce violent choc pour ta part ?
Mylène Chavas - Une énorme frustration, effectivement. Je pense qu'on aurait pu faire beaucoup mieux que ce 0-0 et donc c'est vraiment dommage. Après personnellement très frustrée de sortir au milieu d'un match, c'est toujours compliqué, à mon poste c'est rare mais c'était vraiment frustrant oui.
 
 
Coeurs de Foot - Il y a eu un vrai choc et avec la retombée tu as eu du mal à reprendre tes esprits, je pense, puisque tu as demandé à sortir deux minutes tout juste après cela ?
M. C. - Oui en fait sur le choc en lui-même je prend un coup plutôt dans le bas du corps, donc ça ça va, mais c'est plutôt en retombant, ma tête tape par terre et en me relevant j'étais sonnée, j'étais pas bien et je pensais vraiment pas pouvoir assumer ma place pour la fin du match. Pour l'équipe et pour le groupe, je pensais que c'était mieux de sortir.
 
 
Coeurs de Foot - J'imagine que c'est difficile pour toi d'analyser ce match avec ta sortie et à chaud, mais qu'est-ce qui n'allait pas ? C'était trop brouillon, c'était trop lent...
M. C. - En première mi-temps on a eu du mal à ressortir le ballon proprement parce qu'on arrivait pas à trouver de relais au milieu de terrain. En deuxième ça allait un peu mieux, on a changé de système, ce qui nous a je pense aidé et voilà après c'est, à chaud comme ça, c'est difficile de dire ce qui n'a pas été. Mais on va voir les images ce soir ou demain et on va progresser et travailler pour que ça soit mieux sur le prochain match.
 
 
Coeurs de Foot - Pourtant vous les avez vu ces joueuses de Nouvelle-Zélande. Vous ne vous attendiez pas à une telle confrontation ?
M. C. - On s'attendait aux duels, à l'impact physique, on s'y attendait parce qu'effectivement on les avait vu. Après on l'avait peut être pas assez appréhendé comme il fallait et... Maintenant à nous de nous remettre en question et de vraiment travailler pour assurer sur le prochain match.
 
 
Justement ce match contre les Pays-Bas, comment vous allez l'aborder ?
M. C. - C'est le dernier match, il va être décisif on le sait. On va voir les images des matches précédents des Pays-Bas, et on va faire en sorte de faire mieux qu'aujourd'hui pour assurer une qualification.
 
 
C'est une équipe qui joue plus au ballon, donc ça va plus vous convenir en terme de confrontation ?
M. C. - Elles en théorie un match nul les qualifierait donc je pense qu'elles vont essayer de défendre le mieux possible donc je ne sais pas du tout si elles vont vraiment jouer au ballon ou pas. Après on va devoir s'adapter et travailler en fonction. 
 
 
Ça vous est déjà arrivée de sortir sur blessure ?
M. C. - Je crois que ça ne m'est jamais arrivée donc c'était une première, dommage que ça soit aujourd'hui, ça arrive et ça fait partie du métier. 
 
 
Est-ce que vous avez déjà commencé à vous projeter sur ce match contre les Pays-Bas et ce qu'il faudra améliorer ? 
M. C. - On a vu qu'il nous manquait un peu d'impact physique, donc le coach a parlé de ça, il a dit qu'il fallait vraiment appuyer là-dessus et vraiment corriger cela. On va se remettre en question, on a déjà commencé et on va continuer les prochains jours pour affronter les Pays-Bas au mieux.
 
 
Photo : Franck Perrin
Dounia MESLI