L'UEFA s'est engagée lundi 15 octobre à accorder 50% de moyens supplémentaires à son Programme de développement du football féminin (PDFF) à compter de 2020. Ce programme s'inscrit dans le cadre du programme HatTrick de l’UEFA, qui redistribue des fonds aux 55 associations membres en faveur de projets de développement approuvés. Actuellement, le PDFF verse 100 000 euros par an à chaque association. Ce chiffre passera donc à 150 000 par an à compter de 2020, soit une augmentation de 50 %.

« Le potentiel du football féminin est illimité, et c’est dans cette optique que l’UEFA a entrepris d’augmenter les fonds mis à la disposition des associations nationales pour aider à améliorer le football féminin sur tout le continent », a déclaré le président de l’UEFA, Aleksander Čeferin. « Accroître la participation et le rôle des femmes dans le football a été l’un de mes principaux objectifs avant et après mon élection à la présidence de l’UEFA ».

 

L'UEFA a tenu sa promesse envers la campagne #WhatIf

On peut dire que l'UEFA a bel et bien répondu à l'appel de la campagne #WhatIf ("Et si" en anglais). Cette campagne avait été lancée en mai dernier sur les réseaux sociaux par l'organisation non lucrative Women in Football. Elle avait invité dans un premier temps l'UEFA ainsi que des grands noms du football féminin ou masculin, des grandes marques et des grands médias anglais. Puis dans un second temps elle leur a demandé de compléter ce hashtag #WhatIf ("Et si" en anglais) par des propositions concrètes pour faire de l'industrie du football un lieu plus convivial pour les femmes. Depuis son lancement, la campagne #WhatIf a connu un important retentissement. Beaucoup d'acteurs du football comme le FC Barcelone ou le club anglais d'Everton ont ainsi réalisé des actions concrètes en faveur du foot féminin.

===> #WhatIf : Everton et le FC Barcelone passent à l'acte pour le développement du football féminin

Avant même le lancement de #WhatIf, l'UEFA avait déjà lancé en juin 2017 sa propre campagne, #WePlayStrong. Une campagne pour modifier la perception du football féminin et encourager les filles à commencer à jouer et à poursuivre la pratique du ballon rond. Avec la collaboration de ses 55 associations membres, l'instance sportive veut ainsi faire en sorte que le football devienne le sport féminin numéro 1 en Europe d'ici 2020.

Arnaud Le Quéré