La jeune Delphine Cascarino (22 ans) a fait une très bonne rentrée en jeu durant les prolongations du 1/8e de finale de Coupe du monde France - Brésil (2-1 ap). Sur le banc des remplaçantes, l'attaquante des Bleue a d'abord vécu le match comme le public autour d'elle : avec beaucoup de stress et de tension. Mais une fois rentrée sur la pelouse, Delphine Cascarino a pu se libérer de cette tension !

 

Journaliste : Delphine, ça a été une victoire au mental ce soir !

Oui c'est vrai que ça a été un match très dur ! Mais comme vous l'avez dit on l'a remporté au mental ! Il fallait absolument passer ce soir et on l'a fait.

 

Journaliste : Votre coach a dit que ce match vous servira pour la suite. Vous êtes d'accord ?

Oui c'est sûr que les victoires difficiles comme ça, ça fait vraiment plaisir et on va s'en servir pour la suite. Car ça va être un cran plus haut en quarts de finale. Donc on doit vite se préparer.

 

Journaliste : Comment expliquez-vous les difficultés de l'équipe de France en première période ? C'était la pression ? La chaleur ?

C'était difficile pour les deux équipes. On est tombées sur une équipe du Brésil bien en place défensivement et qui réussissait à contrer nos attaques. C'était compliqué d'alterner les phases offensives et les phases défensives. Mais au final on a gagné.

 

Coeurs de Foot : Concernant ce but d'Amandine Henry en prolongations, comment vous êtes-vous senties à ce moment-là ?

C'est vraiment une délivrance ! C'était à quelques minutes de la fin des prolongations. On attendait ce but ! On poussait, on poussait, on savait que ça allait rentrer, on y croyait ! Et au final c'est rentré ! On étaient vraiment contentes et soulagées.

 

Journaliste : On a senti beaucoup de stress dans les tribunes. Est-ce que c'était pareil sur le terrain ? Comment avez-vous vécu ces prolongations ?

Moi j'ai débuté sur le banc des remplaçantes. C'était vraiment très stressant, autant que pour vous ! Après je suis entrée en jeu durant les prolongations (à la place de Valérie Gauvin, ndlr), et le stress est parti car il faut vite se reconcentrer sur l'objectif. Mais je pense que les filles ont l'habitude de ce stress-là et elles l'ont bien géré.

 

Journaliste : Un éventuel quart de finale face aux Etats-Unis, est-ce que ça vous fait peur ?

Non pas du tout ! On connaît cette équipe et maintenant c'est à nous de bien se préparer pour jouer contre elles. Il nous reste encore du temps et on va tout faire pour gagner.

 

Journaliste : L'équipe de France a encore marqué un but sur coup de pied arrêté. C'est vraiment l'arme fatal de cette équipe !

Oui on sait qu'on fait peur sur ces phases de jeu-là. On l'a encore vu ce soir. On va encore essayer de s'améliorer, que ce soit dans le jeu ou sur les coups de pied arrêtés pour marquer encore dans cette Coupe du monde.

 

Journaliste : Et ce but sur coup de pied arrêté a été marqué par Amandine Henry, une joueuse qui vous est très précieuse !

Oui, très précieuse ce soir, comme tous les soirs d'ailleurs ! Ca fait du bien, elle nous a vraiment délivrées et on était très contentes qu'elles marquent ce but.

 

Coeurs de Foot : Il y a aussi le sauvetage de Griedge MBock face à Debinha juste avant le but de Henry. Tu étais bien placée pour voir ce sauvetage ? Il était impressionnant quand même !

J'étais en train de m'échauffer pour entrer en jeu il me semble. Je ne me souviens pas trop (rires) ! Mais si vous en parlez, c'est que c'était un sacré sauvetage !

 

Journaliste : Avec Kadidiatou Diani, vous vous êtes très bien entendues sur le terrain. Il y a eu quand même deux ou trois actions où elle ne t'a pas remis le ballon. Comment l'as-tu vécu sur le terrain ?

Ca va, on s'entend bien, on se trouve bien. Après, je pense qu'on a manqué un peu de lucidité par moments. En prolongations c'est un peu normal. Pas pour moi parce que je venais de rentrer (rires). Mais on va essayer de se trouver encore mieux pour les matches suivants.

Dounia MESLI