Un an après la Coupe du Monde en France, la FFF a publié un rapport proposant un premier bilan économique, mais aussi en terme d'impact environnemental de la compétition.

Cette préoccupation avait été mise en avant en amont de la compétition, avec entre autres la notion « d'héritage » régulièrement employée par la fédération dans sa communication, une charte signée en 2017 par le ministère des Sports et la WWF ou encore une stratégie pour la Coupe du Monde incluant des objectifs aussi bien économiques, sociaux, et de respect de l'environnement.

Le rapport met notamment en avant les actions pour réduire l'impact carbone de la compétition, par exemple en favorisant les modes de déplacement (trains, transports en commun dans les villes) qui limitent les émissions de gaz à à effets de serre.

Ce sont également des initiatives pour limiter le gaspillage alimentaire ou favoriser le tri des déchets aux abords des lieux qui accueillaient la compétition... avec des retours d'expérience qui pourraient également être utiles en vue des Jeux Olympiques 2024 à Paris.

 

Une Coupe du Monde qui rapporte... un peu

Sur le plan économique, le rapport estime que la compétition a contribué à hauteur de 284 millions d'euros au Produit Intérieur Brut de la France. Dans le détail, le document explique que la plus-value nette, c'est-dire les sommes supplémentaires injectées dans l'économie française du fait de l'organisation de la Coupe du Monde l'an dernier, serait de l'ordre de 108 millions d'euros.

Ce surcroît de revenus illustre l'impact positif de la compétition sur le plan économique avec Paris qui se taille la plus grosse part, et une contribution évaluée à près de 50 millions d'euros (48,6), Lyon arrivant en seconde position, mais avec des chiffres bien plus modestes (10,6 millions d'euros).

Au-delà des chiffres, le rapport souligne également qu'il est, en l'état, difficile « d'analyser la plus-value économique » dans les différents territoires qui ont accueilli la compétition.

Ces sommes restent modestes au regard des chiffres de l'économie française, avec un PIB pour l'année 2019 évalué à plus de 2.000 milliards d'euros. Il y a 4 ans, le Canada avait estimé que l'impact net du Mondial 2015 et de la Coupe du Monde U20 organisée dans le pays un an plus tôt, se chiffrait à 249 millions de dollars (220 millions d'euros).

Hichem Djemai