Kenza Dali revenait dans le Nord face à son ancien club du LOSC et avec sa nouvelle équipe de Dijon. Des retrouvailles tout en émotion pour l'internationale française, qui même si elle a changé de club, continue d'apporter toute cette expérience qu'elle a emmagasinée avec brio. 

 

 

Bien installée à Dijon ?

Oui très bien.

 

Le Nord ne vous manque pas ?

Si. Si franchement oui ça me manque un peu. Surtout (elle montre l'attaché de presse du LOSC, Fred Coudrais). C'est une personne importante pour moi.

 

Ses retrouvailles face aux Lilloises

On a fait un match sérieux. Je pense qu'on n'a pas assez développé notre jeu mais il y a des matches comme celui-là où il faut savoir prendre des points, sans forcément mettre la manière. On a su faire le dos rond quand il y a eu des moments difficiles pour nous et puis je suis contente de repartir avec les 3 points même si ça me fait un petit pincement au cœur parce que j'espère vraiment que le LOSC fera une bonne saison cette année.

 

Sur son passage au LOSC qui lui a permis de remettre le pied à l'étrier après sa blessure

Au LOSC j'ai retrouvé du temps de jeu déjà et c'était important avec beaucoup de confiance [regagnée] parce que j'étais dans une équipe qui me plaisait vraiment et où je retrouvais du plaisir et effectivement ça m'a pré-préparé à retrouver "un niveau". Je n'étais pas encore à 100% durant mes six mois avec le LOSC, parce que c'était un retour après une très très longue période. J'ai fait une saison à 60/65% on va dire et là je suis vraiment à 100% et je me sens vraiment bien.

 

Coeurs de Foot - On a vu aussi un de tes anciens coachs, Jef Niemzecki (coach équipe de France B) qui m'a dit qu'il ne fallait pas que tu te reposes sur tes lauriers pour gagner ta place en A entre autres ?

Oui il m'a dit que j'avais fait un bon match. Après je n'ai pas pris forcément beaucoup de plaisir, mais je suis contente de repartir avec les points. Après je ne suis pas du genre à me reposer sur mes lauriers, surtout qu'il y a énormément de concurrences en équipe de France et c'est vraiment mon objectif premier. Je sais que si je veux aller chercher une place [en A] il me reste encore beaucoup de travail, et c'est une source de motivation au quotidien, j'ai des objectifs élevés et ça passe par un travail au quotidien, c'est que le début.

 

Coeurs de Foot - La saison dernière tu as terminé 6e avec le LOSC, j'imagine que tu espères terminer plus haut avec Dijon cette saison ?

Oui 6e ça serait bien déjà déjà (sourire) parce que je pense que le championnat va être serré, comme l'année dernière où ça va se jouer vraiment à des détails. C'est pour cela que les trois points aujourd'hui sont vraiment importants. Après si on peut terminer 6e, bien sur je prends, mais 5e ça serait bien (sourire), le coach va me tirer les oreilles là (rires).

 

Coeurs de Foot - Cet objectif est pourtant réaliste et réalisable avec le groupe de Dijon, la cohésion de groupe, cette soif de buts, cette envie d'aller de l'avant, de construire votre jeu sans vous précipiter... Il y a beaucoup de points forts au sein de l'effectif dijonnais ?

A Dijon il y a vraiment de la qualité dans le groupe, avec un banc de touche de qualité également. Un promu ils ont su mettre beaucoup de moyens tout de suite, on a des conditions de travail que très peu d'équipes ont en D1, avec des joueuses de football, tout simplement, ça joue vraiment au ballon. Même si aujourd'hui on a pas pu développer cet aspect là, sur les précédents matches, ça joue beaucoup au ballon et c'est vraiment une équipe qui me plait, parce qu'il y a un jeu en possession, et ça marque beaucoup, ça va toujours de l'avant, le ballon ne brûle pas les pieds donc je ne regrette vraiment pas d'avoir rejoint Dijon.

Dounia MESLI