La réaction de Gregory Mleko, le coach du RAF après la défaite de Rodez (6-0) ce dimanche sur la pelouse du Paris Saint-Germain.

 

« Sur le plan comptable, on savait que ça allait être compliqué. Après [sur ce match] c'était plus au niveau mental, et sur ce qu'on allait produire. Est-ce qu'on était capable de rivaliser, comme on a vu, au moins une mi-temps ? [Rivaliser] même si c'était compliqué, [du fait de] ne pas avoir le ballon souvent. On a eu [malgré tout] d'entrée deux actions au bout d'une minute et en deuxième mi-temps pareil. »

« Sur le contenu [de] la première [période], on est satisfaits parce qu'on rentre qu'avec un but [de retard], en plus en se le marquant contre notre camp. Peut-être que ça fait mal mentalement, même si sur le long terme on savait que ça allait être compliqué. Après peut-être qu'on a lâché un peu trop rapidement, on a pris deux buts en une minute, c'est ça je pense qui nous fait mal sur la deuxième période. »

« Après, leur victoire est méritée, on savait que ça allait être difficile. On voulait les contrarier, tenir le plus longtemps possible. Je pense que physiquement et mentalement, c'est le douzième match, le long déplacement aussi. À un moment, je pense qu'il y avait besoin de fraîcheur et on l'avait plus sur la fin, à force de courir après le ballon. Mais malgré tout, sur la première mi-temps, c'est ce qu'on disait, il faut y croire quand il y a qu'un but d'écart, faut tout donner de toute façon. Je pense qu'on a tout donné aujourd'hui, on finit je pense physiquement fatigués. »

« Maintenant, faut penser à la petite trêve qu'on va avoir, se relancer en Coupe de France, et on a surtout un match important le 14 janvier à Guingamp. Ça va devenir important, on a vu les résultats, Marseille a battu le Paris FC, Lille qui a battu Soyaux, ça resserre en bas du tableau. C'est ce qu'on leur a dit, ça va être serré jusqu'au bout. C'est l'équipe qui ne va pas lâcher mentalement, qui va s'accrocher et voilà... »

 

Quand on regarde le match, le premier but n'a pas fait craquer l'équipe. Vous avez su rester en place jusqu'au deuxième but où là effectivement la suite a été plus compliquée...

« Je pense que c'est plus mentalement. Dans les têtes, à un moment, quand on prend ce deuxième, il y a pas mal de joueuses qui lâchent. Peut-être qu'elles regardaient le chrono, je sais pas, mais [on savait que] ça allait être long (…), derrière on prend un deuxième et c'est comme ça, c'est le foot, on savait. »

« Malgré tout, le score pour nous est sévère, le goal-average peut toujours compter sur la fin du championnat. Après, c'est pas notre championnat, on va s'accrocher, pour être au top sur notre championnat à nous et prendre un maximum de points comme on l'a fait sur la première partie de saison, même s'il nous manque peut-être deux points, avec le nul face à Albi. »

Hichem Djemai