En zone mixte le coach du LOSC, Dominique Carlier était forcément déçu de l'issue de la rencontre après avoir ouvert le score pourtant. Il est revenu sur la rencontre et les raisons qui expliquent cette désillusion. 

 

Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné aujourd'hui ?

Disons qu'on était pas surpris ou tout du moins, on ne devait pas l'être de rencontrer une équipe de Dijon avec la qualité qu'elle a. Dijon est une équipe joueuse, qui s'est posée les problèmes à l'adversaire, ce qu'on a très vite vu en première mi-temps. Je pense qu'on a su renverser le cours du match, ce qui n'est jamais simple dans une rencontre puisque petit à petit on est revenu dans le jeu et on a marqué, on a repris devant. Et là je pense qu'on avait deux équipes qui pouvait basculer d'un côté ou de l'autre, malheureusement on prend un but peut être sur l'occasion la moins dangereuse de Dijon, même s'il avait eu l'opportunité aussi. Mais on était à la mi-temps, je dirais, dans le match. En seconde mi-temps, on a mieux démarré et on a pris le dessus [sur Dijon] et on a eu des opportunités, maintenant on invente pas le football, quand on est pas réaliste offensivement et que derrière on encaisse... On a manqué de qualité et d'engagement dans les deux zones de vérités [attaque et défense]. Je dirais même qu'on a pris le deuxième but à notre meilleure période. On a tendance aussi à accuser trop vite le coup dans des situations qui sont bien sûr dur à vivre, mais quand on prend l'égalisation, ce n'est qu'une égalisation, quand on prend le deuxième [but] il y a encore suffisamment de temps [pour revenir]. On était pourtant dans une bonne situation. La fin du match me déplaît, parce qu'on s'est désunis et si on se désunis, on va compliquer notre tâche.

 

Coeurs de Foot - Est-ce que le premier but encaissé lors de l'égalisation était évitable selon vous ? Est-ce que c'est ce but qui a changé la donne finalement ?

Le premier n'a pas tout changé, parce qu'ils reviennent [seulement] au score, donc le match est ouvert. Après pour moi celui [qui fait vraiment mal] c'est le deuxième [but] parce que c'est la première fois que Dijon est passé devant. Alors que, je vais revoir le match, qu'on a des situations avant où on doit prendre l’avantage.

 

Coeurs de Foot - Sur l'absence de Jana Coryn

Vous savez on gagne toujours et on perd avec celles qui sont présentes. Le plus important c'est ce qu'on a fait et ce qu'on n'a pas fait par rapport à aujourd'hui.

 

La difficulté de cette saison

Bien sûr, mais il faut aussi que les points soient difficiles à obtenir contre nous.

 

Coeurs de Foot - Quelle est votre philosophie de jeu ? Qu'est-ce que vous essayez d'inculquer à vos joueuses ?

J'aime bien quand on essaye d'être actrices ou acteurs, mais je dirais [avoir une philosophie] du jeu, donc même quand on a pas le ballon on se doit de pouvoir être en situation d'opposer quelque chose et quand on a le ballon pouvoir provoquer quelque chose. La philosophie c'est quand on est sur le terrain pour vivre [le match] et surtout pas pour être passifs et à des moments, je pense qu'on a été quelques fois passives.

 

La passivité, le plus grand regret sur ce match ? Vous avez eu les rênes à certains moments, mais vous les avez lâché ?

Voilà. Je l'ai dit à la mi-temps, c'était l'équipe qui aurait le caractère le plus loin et pas le plus fort qui remporterait la mise. En disant cela je pensais que ça allait être nous, mais c'est Dijon qui l'a eu...

Dounia MESLI