Mercredi 19 septembre, nos confrères de L'Equipe avaient interrogé le président de la FIFA Gianni Infantino sur la possibilité de voir la VAR être utilisée pendant la Coupe du monde 2019 en France. S'il n'a pas dit que c'était impossible, Infantino a toutefois indiqué qu'il était sceptique quant à cette hypothèse. 

 

Après avoir été utilisée pour la première fois cet été lors d'une Coupe du monde masculine, la VAR va t-elle officier pour la première chez les femmes lors de la Coupe du monde 2019 ? Peu probable selon Gianni Infantino. «On vient de le mettre en place chez les hommes (lors de la Coupe du monde 2018, ndlr) après deux ans de travaux très durs avec des arbitres qui s'étaient entraînés spécifiquement pour ça» avait-t-il expliqué mercredi matin lors du lancement de la billetterie de la Coupe du monde 2019. 

 

«On est en train de débriefer et de voir comment on pourrait faire. Mais ce n'est pas facile parce qu'avant la Coupe du monde hommes, il y avait quand même plusieurs grands championnats qui utilisaient le VAR avec des arbitres de ces championnats qui avaient l'habitude de ça. Cela n'existe pas chez les femmes. On étudie tout ça pour voir ce que l'on peut faire. Il faudrait prendre des arbitres hommes qui ont l'habitude de ce dispositif, mais ce n'est pas rendre service aux arbitres qui officient aujourd'hui dans le football féminin. »

 

En revanche, la prochaine Coupe du monde féminine en France devrait bénéficier de la fameuse Goal-line technology (Technologie sur la ligne de but). Cette technologie, qui peut déterminer si le ballon a totalement franchi la ligne de but sur une action litigieuse, avait déjà été introduite pour la première fois lors de l'édition précédente de 2015 au Canada. La FIFA avait alors fait appel à la société Hawk-Eye, filiale du géant japonais de l'électronique Sony. Une technologie a priori plus fiable que celle de la société allemande Goal Control, qui avait montré de nombreuses défaillances, notamment en France au sein de la Ligue 1 masculine. 

Arnaud Le Quéré